
Kalabash signifie calebasse en Anglais. Ce fruit-récipient-instrument de musique est incontournable dans la musique et l’artisanat aussi bien en Afrique qu’aux Antilles. Un pseudonyme porté comme un gant par l’artiste martiniquais dont l'œuvre artistique regroupe ces deux disciplines. Bien que né en Martinique, il grandit en Guadeloupe et c’est là bas qu’il s’imprègne des différentes traditions culturelles et musicales caribéennes. King Kalabash s'initie très tôt à la percussion, mais c’est surtout dans la création d’objets artisanaux à base de calebasses, bambous et noix de coco qu’il commence à s’illustrer. Ce qui le conduira à exposer dans toute la Guadeloupe.
C’est en 1988, de retour en Martinique qu’il commence à s’investir dans la musique A l’époque, les sounds system, le raggamuffin… ont le vent en poupe; King Kalabash débarque comme un ovni en apportant une touche roots plus chantée, en Anglais, français et créole dans cette scène émergente peuplée de toaster. La rencontre en 1990 avec Baron Black sera déterminante pour la carrière de King Kalabash avec qui il collaborera pendant vingt ans au sein du groupe Big Famili avec à la clé la création du label Black House Music et la sortie de différents projets (singles, apparitions sur des compilations, clips, album solo de Baron Black..), des concerts, des sounds system en Europe et aux Antilles.
C’est donc à l’âge de 50 ans, après une longue carrière en groupe, de nombreuses collaborations, qu’il sort son premier opus Yon’n a lot en 2016. L’album, résolument reggae compte de nombreux invités de prestige tel que Jamadom, Straïka D, Baron Black... notamment. En 2020, Il entame une collaboration avec le label bordelais B Music avec en point de mire la sortie d’un nouvel album.