Le dancehall à l’ère des global beats
Depuis les années 2000, une chose est claire : le dancehall n’est plus qu’une affaire locale. Ce genre à haute énergie a imprégné les scènes mondiales, influençant des artistes de pop, de rap et même d’électro. Prenons l’exemple de Sean Paul ou Beenie Man, dont les tubes comme Temperature ou Who Am I ont ouvert les portes du dancehall à un public global. Mais là où ça devient intéressant, c’est dans la manière dont ce succès mondial a rejailli sur le reggae contemporain.
Le reggae moderne, avec des artistes comme Chronixx, Protoje ou Koffee, intègre ces sonorités dancehall tout en rendant hommage au roots. Les riddims ont gagné en complexité, embarquant des éléments afrobeat, trap ou même drill, créant un patchwork sonore. Même les fêtes reggae/dancehall en Europe, comme le Rototom Sunsplash, célèbrent cette hybridation qui fait danser des milliers de festivaliers.