L’impact long terme du Summerjam 2015 sur la scène reggae mondiale
1. Le tremplin du reggae revival jamaïcain vers l’Europe
2015, c’est la première fois que la scène “reggae revival” jamaïcaine explose vraiment en Europe, en live. Protoje, Kabaka Pyramid ou Jesse Royal feront leur premier tour de festivals dans la foulée, comme l’avoue Protoje lui-même dans Red Bull Bulletin : “Après Summerjam, tout a changé, je me suis retrouvé à booker 30 dates de festival”. La vague part de là.
2. Un mix reggae-dancehall-dub qui fera école
Avant 2015, peu de festivals internationaux osaient mélanger, à ce niveau, le dancehall pur, le reggae roots et le dub sound system sur des scènes de même importance. Summerjam l’a fait. Résultat, en 2016-2017, on voit ce modèle se reproduire à Rototom Sunsplash (Espagne), au Reggae Sun Ska (France), voire dans des programmations plus généralistes, comme le Coachella qui invite alors son premier sound system.
3. L’internationalisation irréversible de la scène européenne
Après l’édition 2015, ce n’est plus qu’une poignée d’Allemands, Hollandais et Français dans la happy few reggae. On compte désormais, selon l’orga Summerjam, plus de 50% de festivaliers venus hors d’Allemagne, dont des groupes des Antilles, d’Italie, d’Espagne ou même du Japon – des chiffres jamais atteints jusqu’alors pour un festival reggae européen, hors Rototom.